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Chute des actions en raison de la diminution des perspectives de réduction des taux d’intérêt par la Fed.

6 mai, 2024
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Contexte économique

Les marchés boursiers des pays développés ont reculé en avril 2024, en raison de l’inflation persistante aux États-Unis et du ton ferme du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, qui ont exacerbé les craintes des investisseurs que la Fed et d’autres grandes banques centrales retardent les baisses de taux d’intérêt. Les partisans d’un ton ferme ou hawkish ont une vision négative de l’inflation et de son impact économique, et ont donc tendance à favoriser des taux d’intérêt plus élevés. En revanche, les marchés émergents ont affiché de faibles gains, bénéficiant d’une croissance économique relativement forte. La région du Pacifique hors Japon a enregistré une baisse relativement moins importante et a été la plus performante parmi les marchés développés en avril, Hong Kong et Singapour ayant obtenu des rendements positifs. L’Amérique du Nord a été le principal marché développé à la traîne, principalement en raison d’un ralentissement aux États-Unis. L’Europe a été la plus performante parmi les marchés émergents au cours du mois, grâce à la vigueur en Pologne et en Hongrie. À l’inverse, l’Amérique latine a été la région la moins performante en raison de la faiblesse relative de la Colombie et du Brésil.

Les actifs mondiaux à revenu fixe, tels que mesurés par l’indice obligataire Bloomberg Global Aggregate, ont baissé de 2,5 % en avril. Les obligations à rendement élevé ont enregistré les baisses les plus faibles au cours du mois et ont été en tête du marché des titres à revenu fixe américains, surperformant les titres du Trésor américain, les obligations de sociétés et les titres adossés à des créances hypothécaires. Les rendements des titres du Trésor ont augmenté pour toutes les échéances au cours du mois, à l’exception des bons à un et trois mois. Les rendements des bons du Trésor à 2, 3, 5 et 10 ans ont augmenté de 0,45 %, 0,47 %, 0,51 % et 0,49 %, respectivement, en avril. L’écart entre les obligations à 10 ans et les bons à 2 ans s’est réduit, passant de -0,39 % à 0,35 % pendant le mois, et la courbe des rendements est restée inversée.

Les prix des matières premières dans le monde, mesurés par l’indice de rendement total Bloomberg Commodity, ont augmenté de 2,7 % en avril. Les prix du pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) et Brent ont baissé de 1,5 % et 0,8 %, respectivement. Les gains enregistrés au début du mois, alors que l’on s’attendait à ce que les tensions géopolitiques persistantes au Moyen-Orient perturbent les exportations de pétrole, ont été compensés par un optimisme prudent concernant les négociations menées par les États-Unis en vue d’un cessez-le-feu dans le conflit entre Israël et le Hamas. Le prix du gaz naturel sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX) a augmenté de 12,9 % au cours du mois, en raison des craintes que les tensions au Moyen-Orient ne freinent les expéditions en provenance du Qatar. Le prix de l’or au comptant a augmenté de 2,9 % en avril, le conflit entre Israël et le Hamas ayant incité les investisseurs à rechercher des placements sûrs. Le prix du blé a augmenté de 7,7 % au cours du mois, en raison de la possibilité que les conditions météorologiques en Russie, en Europe et aux États-Unis entraînent des contraintes de l’offre.

Comme prévu, le Federal Open Market Committee (FOMC) a laissé le taux des fonds fédéraux inchangé dans une fourchette de 5,25 % à 5,50 % à l’issue de sa réunion du 30 avril et du 1er mai, et a laissé entendre que des réductions de taux d’intérêt n’étaient pas imminentes. Dans un communiqué annonçant la décision sur les taux, le FOMC a noté que « l’inflation a diminué au cours de l’année écoulée, mais reste élevée. Au cours des derniers mois, il n’y a pas eu de nouveaux progrès vers l’objectif d’inflation de 2 % du Comité. » De plus, la Fed a annoncé qu’à partir de juin, elle réduirait le rythme de délestage de ses avoirs en titres du Trésor pour les faire passer de 60 à 25 milliards de dollars, tout en maintenant le plafond de 35 milliards de dollars sur la réduction des titres adossés à des créances hypothécaires. Un délestage rapide des avoirs de la Fed peut entraîner une hausse des taux d’intérêt, pendant que le marché absorbe l’augmentation de l’offre de dette, la banque centrale n’achetant pas de nouveaux titres. Un ralentissement du délestage pourrait diminuer l’offre de dette sur le marché, ce qui atténuerait la pression sur les taux d’intérêt.

Lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion du FOMC, Jerome Power, le président de la Fed, a déclaré que malgré l’inflation tenace, la banque centrale ne voyait pas la nécessité d’une hausse des taux. M. Powell a déclaré : « Je pense qu’il est peu probable que le prochain mouvement des taux directeurs soit une hausse ». Cependant, le président de la Fed a également déclaré que la banque centrale était « prête à maintenir la fourchette cible actuelle pour le taux des fonds fédéraux aussi longtemps que nécessaire ». De plus, M. Powell a réfuté les discussions à propos de la stagflation, un environnement caractérisé par une activité stagnante, une accélération de l’inflation et une hausse du chômage. « Je ne comprends pas vraiment d’où cela vient », a-t-il déclaré, notant que l’économie continue de croître et que le taux d’inflation annuel est inférieur à 3 %.

Sur le plan géopolitique, l’Iran a déployé des missiles et des drones pour attaquer Israël le 13 avril. Les Israéliens ont pu repousser l’attaque avec l’aide d’une coalition comprenant les États-Unis, la France, l’Arabie saoudite et la Jordanie. Au petit matin (heure locale) du 19 avril, Israël a riposté en lançant une attaque de drone très ciblée contre plusieurs installations militaires dans la ville d’Ispahan, au centre de l’Iran. Les dommages semblent limités et aucun décès n’est à déplorer dans les deux cas. L’administration Biden a exhorté les deux pays à ne pas intensifier les hostilités.

Dans le même ordre d’idées, après plusieurs mois de débats controversés, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté une loi visant à fournir une aide de près de 95 milliards de dollars, répartie entre l’Ukraine (60,1 milliards de dollars), Israël (26,4 milliards de dollars), ainsi que Taïwan et à la région indopacifique (8,2 milliards de dollars). Le 23 avril, le Sénat a approuvé le programme d’aide par 79 voix contre 18, et le président Joe Biden a signé la loi le lendemain. Les dirigeants du parti républicain à la Chambre des représentants des États-Unis avaient auparavant rejeté les programmes d’aide qui avaient été approuvés par le Sénat avec un soutien bipartisan.

Banques centrales

  • Conformément aux attentes, la Banque du Canada a maintenu son taux d’intérêt au jour le jour à 5,00 % et a poursuivi sa politique de resserrement quantitatif à la suite de sa réunion du 10 avril. Au cours de la conférence de presse qui a suivi, la première sous-gouverneure Carolyn Rodgers a transmis trois messages principaux : premièrement, la politique monétaire fonctionne et l’inflation devrait continuer de baisser pour atteindre 2 % ; deuxièmement, la croissance de l’économie du Canada semble se redresser et pourrait continuer de s’améliorer jusqu’en 2025 ; enfin, la Banque du Canada continue de chercher des preuves que le ralentissement de l’inflation sera durable alors que le Conseil des gouverneurs réfléchit à la durée pendant laquelle les taux d’intérêt resteront à leurs niveaux actuels. La prochaine réunion de la Banque du Canada est prévue pour le 5 juin.
  • Deux semaines avant la réunion du FOMC, lors d’une intervention au Forum de Washington sur l’économie canadienne du Wilson Center, Jerome Powell, le président de la Fed, a mis en garde contre le fait que les données tenaces d’inflation au cours du premier trimestre avaient conduit à douter que la banque centrale puisse réduire les taux d’intérêt alors qu’il n’y a pas de signes de ralentissement de l’économie américaine. M. Powell a également indiqué que la banque centrale maintiendrait très probablement le taux des fonds fédéraux dans sa fourchette actuelle de 5,25 % à 5,50 % tant que le taux d’inflation annuel restera supérieur à son objectif de 2 %. “Nous pensons que la politique [monétaire] est en bonne position pour gérer les risques auxquels nous sommes confrontés. À l’heure actuelle, compte tenu de la vigueur du marché du travail et des progrès réalisés jusqu’à présent en matière d’inflation, il convient de laisser à la politique restrictive plus de temps pour agir.”
  • La Banque d’Angleterre a laissé son taux d’escompte inchangé à 5,25 %, son plus haut niveau en 15 ans, lors de sa réunion du 20 mars. Dans son annonce de la décision de taux, la Banque d’Angleterre a commenté que l’inflation est en baisse relativement forte », et a reconnu que son « orientation restrictive de la politique monétaire pèse sur l’activité dans l’économie réelle, conduit à un marché du travail plus souple, et accroît les pressions inflationnistes. Néanmoins, les principaux indicateurs de la persistance de l’inflation restent élevés. » La banque centrale a également souligné que les pressions sur les salaires ralentissent. La Banque d’Angleterre n’a pris aucune mesure de politique monétaire en avril ; la prochaine réunion du Comité de politique monétaire est prévue pour le 9 mai.
  • La Banque centrale européenne (BCE) a laissé son taux d’intérêt de référence inchangé à 4,50 % à l’issue de sa réunion du 11 avril, mais a laissé la porte ouverte à d’éventuelles baisses de taux dans un avenir proche. Dans un communiqué annonçant la décision sur les taux, le Conseil des gouverneurs de la BCE a indiqué que ses actions à venir « feront en sorte que ses taux directeurs restent fixés à des niveaux suffisamment restrictifs, aussi longtemps que nécessaire. Si l’évaluation actualisée par le Conseil des gouverneurs des perspectives d’inflation, de la dynamique de l’inflation sousjacente et de la vigueur de la transmission de la politique monétaire devait encore renforcer sa confiance dans la convergence durable de l’inflation vers l’objectif, il serait opportun de réduire le caractère restrictif actuel de la politique monétaire. » La déclaration de la BCE a renforcé les espoirs de voir la banque centrale s’orienter vers des réductions de taux lors de sa prochaine réunion début juin.
  • La Banque du Japon a maintenu son taux d’intérêt de référence dans une fourchette de 0,0 % à 0,1 % après sa réunion des 25 et 26 avril. Dans un communiqué annonçant la décision sur les taux, la banque centrale a déclaré que la politique monétaire « dépendra de l’évolution de l’activité économique et des prix, ainsi que des conditions financières. Les incertitudes entourant ces évolutions économiques et financières, tant au niveau national qu’à l’étranger, restent élevées. Si les perspectives susmentionnées concernant l’activité économique et les prix se concrétisent et que l’inflation sous-jacente augmente, la [Banque du Japon] ajustera le degré d’accommodation monétaire, tout en prévoyant le maintien de conditions financières accommodantes pour le moment ». Le 29 avril, le yen japonais a brièvement chuté de 3 % par rapport au dollar américain en réaction à l’annonce de la banque centrale et dans un contexte où les espoirs de voir la Fed réduire son taux de référence à court terme s’amenuisent. Selon le Wall Street Journal, le gouvernement japonais est intervenu pour tenter de renforcer le yen, bien que le ministère des Finances n’ait pas confirmé cette mesure.

Données économiques

(sauf indication contraire, données provenant de Bloomberg)

  • Selon Statistique Canada, les prix à la consommation (mesurés par la variation de l’indice des prix à la consommation [IPC]) ont augmenté de 0,6 % en mars. L’augmentation de 2,9 % d’une année sur l’autre constitue une légère hausse rapport au taux annuel de 2,8 % enregistré en février. Les coûts de l’essence et du logement ont été à l’origine de l’augmentation annuelle, tandis que les augmentations mensuelles des prix ont été plus générales. Entre-temps, les prix à la production ont été mitigés, l’indice des prix des produits industriels (IPPI) ayant augmenté de 0,8 % et l’indice des prix des matières premières (IPMR) ayant fait un bond de 4,7 % en mars. En glissement annuel, les prix ont baissé de 0,5 % et augmenté modestement de 0,8 %, respectivement, pour l’IPPI et l’IPMB. Les prix des métaux ont fortement augmenté en mars après une période de faiblesse de plusieurs mois. Les coûts de l’énergie ont aussi augmenté de manière générale.
  • Le département du Travail a indiqué que l’indice des prix à la consommation (IPC) avait augmenté de 0,4 % en mars, ce qui correspond à la hausse enregistrée en février. La progression de 3,5 % de l’indice en glissement annuel a dépassé les attentes du marché et a augmenté par rapport à la hausse annuelle de 3,2 % en février. Les prix du logement et de l’essence ont représenté plus de la moitié de la hausse de l’IPC d’un mois sur l’autre. Les coûts du logement ont augmenté de 0,4 % et de 5,7 % en mars et en glissement annuel, respectivement, tandis que les prix de l’essence ont affiché des hausses correspondantes de 1,7 % et de 1,3 % pour le mois et la période de 12 mois précédente. Les prix des produits alimentaires ont augmenté de 0,1 % en mars, après avoir stagné en février, et ont progressé de 2,2 % d’une année sur l’autre, ce qui correspond à la hausse annuelle enregistrée le mois précédent. La hausse de 3,8 % de l’inflation de base sur la période mobile de 12 mois, mesurée par l’IPC pour tous les articles moins les aliments et l’énergie, est restée inchangée par rapport à la hausse d’une année sur l’autre en février, et représente la plus faible augmentation annuelle depuis avril 2021. Selon l’estimation initiale du département du Commerce, le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis a augmenté à un taux annualisé inférieur aux prévisions de 1,6 % au premier trimestre 2024, ce qui représente une forte baisse par rapport à la hausse de 3,4 % enregistrée au quatrième trimestre 2023. Les dépenses de consommation, l’investissement fixe résidentiel (achats de structures résidentielles privées et d’équipements résidentiels que les propriétaires utilisent pour la location), et l’investissement fixe non résidentiel (achats de structures non résidentielles, d’équipements et de logiciels) ont le plus contribué à la croissance du PIB au premier trimestre. Le gouvernement a attribué la baisse du taux de croissance du PIB au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents à des ralentissements des dépenses de consommation, des exportations, des dépenses des gouvernements locaux et des États, et des dépenses du gouvernement fédéral.
  • L’Office of National Statistics (ONS) a indiqué que l’inflation au Royaume-Uni, mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC), a augmenté de 0,6 % en mars, ce qui correspond à la hausse enregistrée en février. La progression de l’IPC de 3,2 % d’une année sur l’autre est inférieure à l’augmentation annuelle de 3,4 % enregistrée le mois précédent. Les principaux facteurs ayant contribué à la hausse de l’inflation sur 12 mois sont l’alcool et le tabac, ainsi que les communications. Ces facteurs ont plus que compensé la baisse des coûts du logement et des services aux ménages. L’inflation de base, qui exclut les prix volatils des denrées alimentaires, a augmenté à un taux annuel de 4,2 % en mars, en baisse par rapport à l’augmentation de 4,5 % d’une année sur l’autre en février. Selon l’estimation initiale de l’ONS, le PIB du Royaume-Uni a augmenté de 0,1 % en février (dernière période de référence), après une hausse de 0,3 % en janvier. Le PIB a augmenté de 0,3 % au cours de la période de trois mois se terminant le 29 février. Les secteurs de la production et des services ont augmenté respectivement de 1,1 % et de 0,1 % en février, tandis que le secteur de la construction a chuté de 1,9 %. L’ONS a indiqué que le PIB du Royaume-Uni a augmenté de 0,3 % au cours de la période de trois mois se terminant en février.
  • Eurostat a estimé le taux d’inflation de la zone euro à 2,4 % pour la période de 12 mois se terminant en mars, ce qui est légèrement inférieur à la hausse annuelle de 2,6 % enregistrée en février. Les coûts dans le secteur des services ont augmenté de 4,0 % au cours de cette période. Les prix de l’alimentation, de l’alcool et du tabac ont augmenté de 2,6 % d’une année sur l’autre en mars, mais le rythme d’accélération s’est considérablement ralenti par rapport au taux annuel de 3,9 % enregistré le mois précédent. Les prix de l’énergie ont baissé de 1,8 % sur les 12 derniers mois, après une baisse annuelle de 3,7 % en février. L’inflation de base, qui exclut les prix volatils de l’énergie et de l’alimentation, a augmenté à un taux annuel de 2,9 % en mars, soit une baisse de 0,2 point de pourcentage par rapport à la hausse de 3,1 % en février. Eurostat a également indiqué que le PIB de la zone euro était resté stable au quatrième trimestre 2023, inchangé par rapport au troisième trimestre de l’année dernière. De plus, le PIB a augmenté de 0,2 % d’une année sur l’autre. Les économies du Danemark, de la Norvège et de la Croatie ont été les plus performantes au quatrième trimestre, avec une croissance de 2,6 %, 1,5 % et 1,3 %, respectivement. À l’inverse, le PIB de l’Irlande a chuté de 3,4 %, tandis que les économies de la Finlande et de l’Estonie se sont contractées par des marges correspondantes de 0,8 % et 0,7 % au cours du trimestre.

Données indicielles (avril 2024)

  • L’indice composé S&P/TSX a reculé de 1,82 %.
  • L’indice obligataire universel Canada FTSE TMX a baissé de 2,00 %.
  • L’indice S&P 500, qui mesure les actions américaines, a chuté de 2,62 %
  • L’indice MSCI Monde tous pays (net), utilisé comme étalon pour évaluer le rendement des actions mondiales, a perdu 1,83 %
  • L’indice ICE BofA US High Yield Constrained, qui représente les marchés obligataires américains à rendement élevé, a produit -1,06 % (couvert contre le risque de change) et 0,51 % (non couvert).
  • L’indice de la volatilité de la bourse d’options de Chicago, une mesure de la volatilité implicite de l’indice S&P 500 aussi connue sous le nom d’« indice de la peur », a augmenté, passant de 13,01 à plus de 19,00 au milieu du mois, avant de redescendre à 15,65 à la fin du mois.
  • Les cours du pétrole brut WTI Cushing, un indicateur clé des fluctuations du marché pétrolier, ont augmenté pendant la plus grande partie du mois, mais ont finalement chuté, passant de 83,17$ US à 81,93 $ US le baril à la fin d’avril.
  • Le dollar canadien s’est affaibli à 1,37 $ CA par $ US. Le dollar américain s’est en général raffermi par rapport aux principales devises mondiales. Il a terminé le mois d’avril à 1,07 $ US contre l’euro, à 1,25 $ US contre la livre sterling et à 157,37 yens.

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