Trois pratiques de gouvernance exemplaires pour les organismes sans but lucratif
Les pratiques de gouvernance exemplaires ne sont pas toujours intuitives. Mary Jane Bobyock, directrice, Conseils aux organismes sans but lucratif, examine trois pratiques exemplaires qui peuvent contribuer à jeter les bases d’une bonne gouvernance.
Bonjour, je m'appelle M J Bobyock. Chez SEI, j'accompagne nos clients du secteur non lucratif sur des sujets comme leur politique de placement, le total des dépenses, la répartition et la gestion des actifs. Aujourd'hui, je vais vous parler d'un sujet très important : la gestion et les bonnes pratiques pour des conseils et des comités d'investissement très performants. En tant que fiduciaire, vous avez plusieurs devoirs : le devoir de loyauté, de responsabilité et d'obéissance, en étant aligné aux buts et objectifs de votre organisation. Dans cette vidéo, nous allons nous concentrer sur trois bonnes pratiques qui sont une bonne base pour une bonne gouvernance. La communication Les bonnes pratiques pour la gouvernance La première peut vous sembler évidente, mais elle mérite que l'on en parle: une communication axée sur l'efficacité et l'encouragement. Ainsi, vos relations seront sincères, basées sur la confiance et intéressantes, cela vous aidera lorsqu'il faudra développer des stratégies et prendre des décisions. Il est important de prendre en compte les différences de comportement et les opinions divergentes. Si par exemple, vous pensez à ajouter des catégories d'actifs alternatives à votre portfolio, un capital privé par exemple, demandez-vous son avis individuellement à chacun ou commencez-vous par en parler en groupe? Vous pouvez faire les deux. Cela va dépendre des biais comportementaux et du niveau d'expertise du comité ou du conseil. Peut-être qu'une ou deux personnes connaissent déjà bien le sujet et le feront savoir, tandis que d'autres auront besoin d'explications. Cela, vous ne pourrez pas le savoir si vous n'en parlez pas à chacun individuellement. Cela crée également une relation de confiance et de soutien, ce qui va améliorer la communication par la suite, quelque soit le sujet de discussion. Et il y en a beaucoup: les préférences face au risque, les tactiques, la gouvernance environnementale et sociétale, ou encore les considérations relatives à l'EDI, par exemple. Lorsque l'on comprend mieux les préférences et l'expertise de ses pairs, on peut parvenir à un consensus et à une décision unanime lors de la prise de décisions importantes, ce qui fait mieux passer le message quelque soit le sujet. Une bonne préparation Une deuxième bonne pratique, être bien préparé. Une partie de notre devoir de responsabilité consiste à être informé, il faut donc faire des recherches. En entrant dans le vif du sujet dès le début des réunions, on peut agir rapidement et efficacement. Faites en sorte de partager les documents à l'avance pour donner aux membres le temps de les lire et de se faire une opinion. Assurez un suivi, voyez s'ils ont des questions ou des craintes avant la réunion afin que le débat lors de la réunion soit intéressant et concluant. Beaucoup de comités avec lesquels je travaille utilise un tableau de bord avec les données essentielles pour qu'ils aient en tête le scénario macro avant de prendre des décisions plus tactiques. Former Une troisième bonne pratique est de toujours informer, que ce soient sur des sujets comme la transformation rapide du marché financier, ou de proposer des formations extensives sur des alternatives, la communication ou la gouvernance. Que tout le monde soit d'accord lors d'une discussion qui n'implique pas de prise de décision aide à développer une entente mutuelle qui servira de base pour de futures discussions. Commencez peut-être par un outil d'auto-évaluation, pour voir où tout le monde se situe par rapport à un sujet. Exploitez les ressources individuelles des membres, afin qu'ils partagent leur expérience et leur expertise avec le groupe. Encouragez les membres à participer à des conférences afin qu'ils soient au courant des dernières tendances, qu'ils discutent avec des organisations du même domaine pour élargir leur domaine de compétences. Donnez aux membres du comité ou du conseil l'opportunité d'interagir en dehors des réunions, comme une retraite ou une activité sociale ponctuelle. Ainsi, ils peuvent discuter de manière plus informelle et des connections plus personnelles peuvent se créer. Prévoir également des examens des politiques réguliers lors de vos sessions de formation ou lors d'une session à part est une bonne idée pour que les membres se familiarisent de nouveau avec des documents importants comme votre politique d'investissement et pour les mettre à jour si besoin en fonction des changements au sein de l'environnement. N'oubliez pas l'importance de documenter ces examens de gouvernance dans vos comptes rendus de réunion. Les avantages En mettant en place ces bonnes pratiques, vous allez pouvoir établir les caractéristiques d'un conseil ou d'un comité très performant. Les avantages de ces bonnes pratiques sont : plus de confiance, plus de respect, des relations solides, et une plus forte implication du comité puisque la communication sera efficace, le dialogue constructif et les décisions unanimes, grâce à une bonne préparation, au fait de fournir des informations détaillées et transparentes, et une entente commune sur certains sujets grâce aux formations, qui font prendre confiance aux membres et leur permettent d'être plus convaincus. Si ces bonnes pratiques peuvent sembler évidentes à certains, ce sont des moyens pertinents et efficaces de gérer les différences de comportement. Ça vaut le coup de les rappeler aux membres de comité et surtout aux présidents. Faire l'inventaire et réévaluer la structure de votre comité vous permettra peut-être de faire de subtiles changements qui provoqueront des résultats plus qualitatifs. Ces informations proviennent de SEI Investments Canada, une filiale de SEI Investments, qui gère les fonds SEI au Canada. Investir comporte des risques de perte en capital et ces informations ne permettent pas de les éviter. Elles ne permettent pas de prédire l'avenir ou de garantir de quelconques résultats futurs. Ces informations ne sont pas des conseils en investissement et ne sont fournies qu'à des fin de formation.
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